Les podcasts ont véritablement le vent en poupe dans plusieurs Etats. Les audiences ne cessent en effet d’augmenter. Tout le monde sans exception s’y lance. Les radios, les auteurs amateurs, les studios indépendants, la presse écrite et les entreprises procèdent à la création de podcasts avec une identité sonore. Récemment, Les Échos, Le Parisien, Le Monde viennent de se lancer.
Dans l’univers des Podcasts
Le concept de podcast est l’œuvre du journaliste d’origine britannique Ben Hammersley. Il a utilisé pour la première fois le mot dans son article de The Guardian au cours de l’année 2004. Ce mot désigne un terme anglo saxon qui est issu de la fusion de deux mots à savoir iPod et broadcast (diffusion). C’est le moyen technologique qui est utilisé pour diffuser sur le net des fichiers vidéo ou audio. Il a été retenu au Canada francophone, le concept de baladodiffusion.
En France, le podcast est considéré comme un mode de diffusion en ligne des fichiers vidéos et audios via des logiciels spécifiques pour être transférés et surtout lus avec d’un outil numérique le plus souvent un téléphone portable.
Apple s’est emparé du terme le 28 juin 2005 pour le rendre public. Il a introduit à cet effet la version 4.9 du logiciel iTunes. Ce logiciel est utilisé pour synchroniser avec l’iPod. Pendant cette période, on dénombrait un total de 3000 podcasts contre 900 000 en mars 2020. L’entreprise à la pomme a défini le concept comme une émission gratuite qu’on peut télécharger et lire telle une série TV ou une radio. Des épisodes de podcast individuels sont téléchargeables en ligne ou soumis à un abonnement.
Les médias se servent de ce terme pour désigner la technologie permettant de mettre non seulement en ligne des fichiers mais aussi pour les écouter ou les voir. C’est pourquoi les créateurs de podcasts originaux ont choisi de se démarquer en baptisant leur production les “Podcasts Natifs”.
Cette nette évolution témoigne bien de l’élargissement des modes d’expression ainsi que de communication au fil des années. Les multimédias avec les nouveaux outils sont plus adaptés à la mobilité des utilisateurs. Les contenus audios numériques peuvent être écoutés partout et à tout moment en raison du flux RSS. Le streaming est utilisé de plus en plus comme un moyen pour télécharger, écouter et visualiser les contenus multimédias et à tout moment en raison du flux RSS. Le streaming est utilisé de plus en plus comme un moyen pour télécharger, écouter et visualiser les contenus multimédias.
Les termes francisés baladiffusion, baladodiffusion, ou podiffusion sont très utilisés dans les pays francophones pour limiter l’usage de l’anglicisme.
Le concept de podcasting
Le podcasting a un principe particulier. Il consiste à faire un abonnement à un podcast qui pointe vers des fichiers multimédias et à les télécharger. Cependant dans les modes de diffusion classiques un diffuseur expédie un flux à plusieurs auditeurs. L’utilisateur du podcasting est tenu de synchroniser de manière régulière son lecteur de podcast pour récupérer toutes les nouveautés.
La plateforme diffuseur n’envoie plus les contenus multimédias vers les utilisateurs mais ce sont eux qui procèdent à leur récupération s’ils synchronisent avec leur lecteur. Avec le podcasting, les animateurs ou artistes professionnels ou même amateurs diffusent facilement leurs créations. Ils mettent juste à disposition un flux en podcast sur leur site. Les utilisateurs s’abonnent à plusieurs sources multimédia et disposent des fichiers même hors ligne pour écouter ou lire dans les transports. Les lecteurs des podcasts aident à synchroniser les fichiers provenant des différents podcasts à l’aide des lecteurs MP3. Les lecteurs podcast récupèrent de manière automatique toutes les nouveautés disponibles sur les podcasts. L’utilisateur les transfère via son baladeur MP3 pour garantir une lecture hors ligne.
Les diverses catégories de podcasting
Au fil du temps, sont apparues différentes subtilités du podcasting. La première catégorie est celle des replays d’émission de radio. Il s’agit des programmes de stations de radio qui sont réécoutés à la demande. C’est le cas des chroniques, des journaux, des documentaires et autres. Les radios en majorité proposent des émissions en podcasts.
La deuxième catégorie est celle des podcasts natifs. Ces contenus audios sont produits dans le but d’une diffusion directe à l’endroit du public, sans aucun passage à la radio. Ils sont très nombreux et non soumis d’ailleurs à aucune grille de programmes. Ils sont assez faciles à produire. Les podcasts indépendants sont individuels et proviennent soit des amateurs ou des professionnels. Les réseaux de podcasts sont considérés comme des maisons de production. Ils regroupent plusieurs émissions et, par ricochet, différents podcasts. La réunion de podcasts permet de cumuler les chiffres d’audience.
Le processus d’intégration de la musique aux podcasts
Écouter un podcast sans aucun habillage sonore est désagréable à l’oreille. L’identité sonore permet de reconnaître les podcasts. Les playlists musicales doivent s’adapter à l’identité de l’émission. Que ce soit l’intro, l’outro ou les transitions sonores, il faut proposer avec attention un jingle adéquat. La création de podcast doit être minutieuse. L’habillage sonore (musique, sound design, bruitages, …) renforce d’autant plus l’ambiance, l’univers du podcast que le producteur souhaite retranscrire. L’univers musical du podcast doit refléter le sujet évoqué.
Par conséquent, si les podcasts ont su se développer aussi vite au-delà de nos évolutions de consommation, c’est surtout grâce à l’évolution de l’appréhension de ce média. Loin des productions amateurs de la fin des années 2000 la quasi totalité des podcasts est désormais produite en studios ou avec des équipements professionnels et adaptés, arborant un rythme de sortie régulier le podcast se rend accessible et fidélise désormais ses auditeurs.